Culture et solidarité en HG2SP
Le 04 et 05 mai, des élèves de Première Spécialité Histoire-Géographie, Géopolitique, Sciences politiques du Lycée Notre-Dame des Aydes ont eu la chance de visiter l’exposition Ramsès II ou l’or des pharaons à la Grande Halle de la Villette à Paris. Ils sont ainsi parmi les plus chanceux qui ont pu regarder le cercueil de Ramsès II, prêté exceptionnellement à la France pour cette exposition.
Plus tôt dans la matinée...
Le matin, les élèves avaient rendez-vous avec Mme Charlotte BICHIER, responsable relations, médias et établissements de l’association « Aux captifs la libération ».
Au cours de cet entretien, les élèves ont pu découvrir les actions menées par cette association Loi 1901 auprès « des personnes en situation de fragilité ». Si la mode est aux tournures de phrases à rallonge, celle-ci en a le sens. Le terme « en situation de » indique une temporalité et la possibilité du changement pour la personne qui la vit. C’est en maintenant la personne au cœur de la démarche, et non sa situation que les salariés et les bénévoles de cette association entendent accompagner ces personnes.
Un bonjour pour sortir de l’invisibilité, juste pour voir que l’on est vu.
Le nom de l’association caritative et chrétienne « Aux captifs, la libération » trouve son origine dans le texte biblique d’Isaïe, repris dans l’évangile de Luc, où Jésus dit qu’il vient « annoncer aux captifs leur libération » (Luc 4, 18).
« Captifs » car un long chemin est à parcourir pour sortir de cette situation. Or, pour les membres de cette association, il s’agit d’aller à l’origine du problème qui a créé cette situation c’est-à-dire le manque de lien, de considération, parfois d’amour. Or, ce phénomène provoque un manque de confiance en soi pourtant nécessaire à la lutte contre la situation de précarité.
Les bénévoles partent à la rencontre des gens à mains nus : sans préjugés, entre égaux, d’humain à humain. Rien d’autre à proposer qu’une rencontre. Elle peut être de deux ordres : la tournée-rue (des bénévoles vers les captifs) et les permanences (des captifs vers les bénévoles). Le calendrier est également ponctué par des évènements prières mensuelles pour assurer la fidélité du lien.
Particulièrement sensibles à ce témoignage, nos élèves se sont montrés curieux et désireux d’adopter le même regard plus humain, dépourvu de jugement et de préjugés face à ces captifs en situation de précarité.
Un grand merci à l’association pour leur accueil. Si vous souhaitez les soutenir…