Les concours d’éloquence – Acte II
A l’initiative des professeurs de français un club d’éloquence ouvert à tous les élèves a vu le jour au Lycée Notre-Dame des Aydes. Une vingtaine d’élèves intéressés ont alors suivi les conseils et les exercices de Mmes Couderc et Bourgeois, chaque jeudi à 11h50 à l’Agora. La prise de parole en public, la gestion du stress, l’écriture d’un discours, tous ont vite progressé vers les échéances : celles des concours d’éloquence. Les professeurs ont en effet proposé aux élèves de s’inscrire aux concours du Lions et du Rotary.
Le concours d’éloquence du Lions Club
Le premier à vu Elsa Musset se classer 2ème, et a accueilli les belles prestations de Camille Collignon et Baudoin de Francqueville. Les 6 candidats ont alors clamé un discours portant sur une phrase de Françoise Giroud : « Fille ou garçon, homme ou femme, qu’importe, il n’y a que des individus fiables ou non »
Ce premier concours passé, les professeurs ont alors préparé la 2ème échéance : le concours du Rotary.
Le concours d’éloquence du Rotary
C’est un concours impressionnant qui s’est alors déroulé le vendredi 26 avril 2019 à la salle de la cours d’assise du palais de justice de Blois. L’avantage de celui-ci est que le candidat peut choisir parmi une liste de sujets. Ainsi, les 14 candidats du département se sont présentés devant un jury constitué de Férréole Delons, la vice-présidente du tribunal de grande instance, entourée par Sandrine Lair (directrice académique des services de l’Éducation nationale), Delphine Amacher (vice-procureur de la République), Charles Leissler (président du Rotary blois), Hervé Guettard (bâtonnier de Blois), Christophe Gendry (directeur départemental de la Nouvelle République) et Richard Ode.
Les sujets d’argumentation
Les candidats avaient par exemple le choix entre Le pouvoir souffre-t-il la critique ? Faut-il gravir les cimes pour observer le monde ? La plume est-elle plus forte que l’épée ? Faut-il avoir foi en l’échec ? Ce dernier sujet a réussi à Tioma Deparpe, puisqu’il arrive sur la deuxième marche du podium. Le mérite revient aussi à Emma Jouanneau (Faut-il crier pour se faire entendre ?) et Manon Joubert (Faut-il avoir vécu pour avoir quelque chose à dire ?), puisqu’elle se classent 3ème ex aequo.
Bravo à tous les autres orateurs, puisque chacun a su gérer le stress et la pression. Chacun à eu le courage de se présenter devant un jury intimidant et dans une salle toute aussi impressionnante.
Merci aux professeurs pour leur soutien, leurs conseils, et pour avoir avoir donné de leur temps à leurs élèves.
Espérons que cette initiative sera reconduite l’année prochaine, étant donnés les résultats de cette année…
Tioma D.
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